mercredi 20 mars 2013

Feeling Alive


Samedi dernier, j'ai fais ma soirée d'anniversaire. C'était mes 20 ans quand même, et c'est assez important de changer de dizaine.
C'était génial. Je n'ai pas été seule un seul instant ! Kevin, Mathilde, Mathieu et Clément sont venus m'aider a tout préparer. Pendant qu'on faisait les cours, Clément, Mathieu et moi, les trois autres préparaient la salle. Ensuite j'ai laissé les autres tout faire pendant que je me préparais, comme toujours ;)
On n'avait pas vu l'heure ! Mais finalement personne n'était la à 20h30, et tan mieux. Nico est arrivé a 21h, et il était le premier ! Les autres sont arrivés une demi heure après, vers 22h30 tout le monde était la. Ça tombe bien, car plus les gens arriven tard, plus ils restent tard. Du coup il y avait de l'ambiance tout le long, c'était top. J'ai pu parler avec tout le monde, ne m'occuper de rien. Le vrai bonheur ! Je me suis bien marrée avec Stan, vu que Julia le draguait complètement :p trop drôle. Tout le monde était sympa, zéro prise de tête. Plein de cadeaux, et encore plus qui vont arriver :) j'arrive a l'école, je continuerai cet article plus tard, pour le moment les images parlent d'elle mêmes : ♥myfriends





mercredi 13 mars 2013

Snow day for my Birthday =)




The more I see the less I know
The more I like to let it go, hey oh

Deep beneath the cover of another perfect wonder
Where it’s so white as snow
Privately divided by a world so undecided
And there’s nowhere to go



Ca y est, j'ai 20 ans ! 
"Joyeux anniversaire Marie ! 20 ça fait vieux !"

"Happy birthday ! 20 ans déjà =)"
"20 ans ! bon anniv !"
...


Quand on a 20 ans, les gens tiennent à nous le rappeler en nous souhaitant bon anniversaire. Je ne m'en rappelle plus, mais peut être qu'ils le faisaient déjà à 7 ans, parce que 7 ans, c'est l'âge de raison. A 7 ans, on te dit "ça y est tu es un grand maintenant". Et à 20 ans, on ne le dit pas, mais cette fois on le pense. 


Ca y est, j'ai 20 ans.



Quand j'étais petite, je disais toujours que 20 était l'âge parfait. Je m'imaginais trop belle à 20 ans, avec des longs cheveux, toute fine, grande, super sûre d'elle, avec plein d'amis, un amoureux. J'imaginais aussi que je ferais du shopping tout le temps. Je ne m'étais pas trompée sur certains points cela dit ! Sauf que je n'arrive plus à comprendre pourquoi, enfant, j'étais d'ores et déjà fan du moi de 20 ans. Et je comptais les années qui me séparaient de la vingtaine, j'avais hâte parce que je pensais que je serais admirée comme j'admirais mon futur moi. 


"ça y est tu te sens vieille ?"

"c'est super vieux 20 ans !"
"ça fait quoi d'être vieux ?"
...

Non, non, et je sais pas. Je ne me sens pas vieille, je trouve que 20 ans c'est encore le début de la vie. Je trouve que c'est un âge parfait. On passe à la deuxième dizaine, et je crois, j'espère, que cette deuxième dizaine sera la meilleure décennie de ma vie, et ça commence aujourd'hui, je choisis d'en profiter. J'ai 20 ans, et j'adore ça. En ce moment, je sors, je me maquille, je prends soin de mes cheveux, je m'habille en me mettant en valeur, je suis superficielle et insouciante, et j'en ai le droit. Je bois, je danse, je chante, je ne quitte plus mes amis. Et j'ai raison de le faire, j'ai 20 ans, je n'aurai pas toute la vie pour vivre ce que je vis. Cet été, Londres avec mon meilleur ami. J'ai trop hâte, je sens qu'on va s'éclater et créer des liens qui me feront croire à notre amitié malgré les quelques années sans se voir. Puis un mois de vacances. J'y pense déjà ! Que faire, avec qui, où, pendant combien de temps, quel budget ? Il y a trop de monde que je veux voir en seulement un mois. Mes potes de Rueil, ceux de l'IESEG, mon Mathieu, mes cousins, les jumelles, ma famille avec mes grands parents... tellement de gens que je veux voir une dernière fois et dont je veux profiter à fond avant le grand départ. 


Tokyo. Je m'envole bientôt. Avec tous ceux qui partent, on se le répète : ça fera comme une pause dans notre vie habituelle, sauf que quand on reviendra, notre âge aura augmenté d'un an. C'est ultra flippant, j'ai peur de perdre contact avec plein de monde, de ne pas y arriver à cause du décalage horaire. Mais j'ai hâte, j'ai tellement hâte !

Après cela, je vais être diplômée, trouver un emploi, me marier, avoir un enfant, peut-être un deuxième avant la troisième dizaine. Quoi de plus beau et de plus complet que de passer de la vie d'étudiant à la vie de travailleur puis de femme puis de mère ? J'ai trop hâte, et en même temps, je profite des jours qui me sont donnés.



~ J'ai 20 ans, et j'avais demandé de la neige pour mon anniversaire ~

vendredi 1 mars 2013

Everyday is a different day



J'ai cette drôle d'impression de perdre ma routine, et je ne sais pas si c'est bien. L'année dernière, à l'IESEG, je travaillais un peu tous les soirs, et la journée j'étais avec mes 4 copines, Marine, Noémie, Anne-So et Nat, j'étais avec elles pour tous les groupes de travail, et c'était comme ça tout le temps, ma vie était la même tous les jours.
Cette année, tout a changé. Facebook me dit que c'est depuis le 3 septembre, car Stan et moi on est devenus "amis". En gros, depuis ce jours approximatif, je me suis rendue compte qu'il y avait des gens super que je ne connaissais pas, même au sein de ma classe. C'est la que ça a commencé à changer. Tout d'abord, c'était avec Nat : au lieu de rester H24 avec les autres, parfois, genre en compta, on allait se mettre à côté de Stan, parce que cet idiot nous faisait bien rire. Ensuite en maths, je me suis retrouvée entre lui et Marine une fois, on s'est bien marrés. Pour les livres de maths, j'étais seule, Marine se mettait avec Nat et Anne-So avec Noémie. Donc il m'a proposé de me mettre avec lui, étant donné qu'il prenait toujours son livre. Cool, je n'aurai jamais à prendre le mien. A la fin de ce cours, premier petit hic. J'en ai déjà parlé plus tôt, c'était le début de la rumeur entre Stan et moi. Ce soir là, j'ai reçu un texto de Stan "j'ai un scooooop !". J'étais un peu vexée par la remarque de Marine, "fais gaffe, ça pue la drague entre vous", et on en a discuté, Stan m'a dit de ne pas y faire attention. Mon chéri à moi c'est Mathieu, point.
A partir de ce jour là, j'étais avec lui pour l'intégralité des cours de maths, cette histoire de livres me donnait une bonne excuse pour, de temps en temps, m'écarter des filles et passer du temps avec un mec de la classe que je trouvais sympa.
Les jours passaient, je stressais de plus en plus pour l'étranger. Au début, j'étais la seule de mon "groupe" à vouloir partir coûte que coûte. Elles me décourageaient tant qu'elles pouvaient, mais je m'en fichais. J'ai toujours voulu partir, je partirai, même si ça me fait peur. Avec le stress, l'énorme quantité de travail de ce premier semestre suivait. Ils étaient loin les jours pépères où on n'avait rien à faire. On avait une quinzaine de projets à rendre juste avant les examens finaux. Marine, malade, n'était plus là, il fallait donc aussi faire son boulot en plus du notre... Et Nat commençait déjà à s'énerver contre moi, à essayer de me rabaisser. J'essayais de ne pas y faire attention, on avait trop de boulot pour porter de l'attention à ce genre de détail. J'ai commencé à alterner entre les cours avec Stan et les cours avec les filles, à leur mentir quand je voulais déjeuner avec lui, ou quand il venait chez moi pour bosser par exemple. Puis il y a eu les exam, pour le coup je ne trainais presque pas avec les filles, je ne pensais qu'au boulot et pas du tout au problèmes que je pouvais causer.
Fin des exams, fin du premier semestre. Déjà ? où est passée ma routine ? je n'ai pas vu le temps passer. Et après une semaine géniale au ski, c'est reparti pour un deuxième semestre, avec un début très mouvementé !
Vendredi premier mars 2013, jour où j'écris ce message. Je suis dans mon lit, malade. Ce soir, je vais chez Nelly, avec Marie-Claudine. On va faire la cuisine, regarder des films débiles, rester dormir. Mercredi dernier, je suis sortie dans Paris avec Audrey, Charlotte (une amie d'Audrey de Nice), Matthieu, Antoine et Nelly. Vendredi dernier, je suis allée dormir chez Nelly avec Marie-Claudine aussi. Il y a quelques semaines je suis allée chez Audrey avec plein de gens, chez Clara aussi, etc.
Tout ça pour dire deux choses : la première, c'est que je ne traîne plus du tout avec les quatre pestes, et la deuxième c'est que tout va pour le mieux du monde, j'ai plein d'amis, je sors tout le temps. C'est génial, dès que j'ai déclaré forfait pour les quatre filles qui me faisaient du mal et étaient odieuses avec Stan, trois autres filles m'ont pris sous leur aile, gratuitement. Audrey, Nelly et Marie-Claudine. Il y a Clara aussi, mais je m'en méfie un peu, elle a pas mal de soucis, tant que j'en reste loin elle ne peut pas m'atteindre. Avec les trois que j'ai cité plus tôt, viennent Antoine, Matthieu, Arnaud et Stan. En gros, ces filles sont top, j'aurais du m'en rendre compte bien avant. Je ne me prends plus la tête, je n'ai jamais peur d'être jugée. J'ai juste peur que ces gens là me manquent l'an prochain.
Partiels finis, début des vacances ce soir. Quand tout commençait à se calmer, que j'avais enfin ma destination, que je pouvais arrêter de stresser et commencer à me concentrer à nouveau sur mon boulot, mon grand père n'allait pas bien. Genre vraiment pas bien, mon père est venu me voir en disant qu'il vivait ses dernières heures. Du coup, j'ai passé un week end de merde, je n'ai pas bossé, j'ai foiré mes partiels. Mais il se trouve que, sans que personne ne comprenne pourquoi, il s'est réveillé. La vie reprendra son court pour lui, je peux enfin me calmer. Mes jours commencent à s'apaiser, peut être la routine va-t-elle s'installer bientôt, avant mon départ pour Tokyo.


Tokyo.
Le grand départ approche, ça me fait peur, autant que j'ai hate. J'ai déjà perdu plusieurs de mes meilleurs amis en déménageant. En plus de ça, Elise est à Londres, Vic à Nice. Mes autres bons potes de la région de Rueil sont en prépa, ou en médecine. Les choses ne sont pas simples, je ne peux pas les voir souvent. Tous ces gens là vont me manquer.
Et puis Mathieu, mon Mathieu. Sujet délicat en ce moment, j'ai peur de le perdre, j'ai peur de perdre espoir. Je ne sais pas si j'aurai la force de m'accrocher à notre relation quand je serai à Tokyo. J'ai peur de ne plus avoir besoin de lui. D'un côté, ça serait bien car ça m'éviterait de déprimer pendant cette année, mais d'un autre côté, si je n'ai plus besoin de lui, à quoi bon rester avec lui. J'essaie de ne pas y penser et de vivre au jour le jour, qui vivra verra.
Il y a aussi les gens de l'IESEG. Ce qui me fait flipper, c'est qu'on sera répartis aux 4 coins de la planète. C'est un truc de fou. J'ignore si je garderai contact avec certains d'entre eux, je ne sais pas du tout comment ça va se passer. Nelly part à Varsovie, Audrey à Taiwan, Marie-Claudine à Toronto, Matthieu à Montréal, Antoine à Dubai... Bref, tout le monde aura une année extra à l'étranger, il faudra qu'ils en profitent.
Il y a Stan aussi, qui fait bien sûr partie des gens de l'IESEG, mais qui est hors catégorie parce qu'il ne part pas à l'étranger. Le pire, c'est qu'il compte partir en quatrième année. Pour le coup, je ne sais pas si c'est pessimiste de penser que notre amitié est vouée à l'échec, mais deux ans sans le voir, je n'y crois pas. C'est dommage, ça me fait de la peine. Il est extraordinaire comme pote, et j'ai appris à avoir besoin de lui. A cause de ça, je sais qu'il va terriblement me manquer l'an prochain. Je sais aussi que, contrairement à la plupart de mes meilleurs potes, garder contact avec lui est difficile. Il n'aime pas facebook, les textos, etc. Mercredi, je me suis un peu énervée contre lui, sans raison. Je lui ai dis que son comportement de pote à temps-partiel m'agaçait énormément et que j'avais peur pour l'an prochain. Mais en vrai, j'ai surtout peur de le perdre définitivement. Après deux ans dans des pays séparés, la cinquième année où on n'a même pas de cours... je réalise juste que c'est un ami que je vais perdre, alors que je commençait à me dire que c'était le genre d'ami que je pourrais garder toujours.