jeudi 21 février 2013

my lovable Valentine



"I just wanna be the one to remind you what it is to smile"




Je pense que je n'en parle pas suffisamment. C'est quand tout va mal qu'on oubli de penser aux choses qui vont bien.

J'oublie qu'il est là, j'oublie que j'ai de la chance, et j'oublie qu'il sera toujours là.

14 février 2013, journée noire. Comme expliqué deux articles plus bas, amphi des départs à l'étranger. N'empêche, c'était aussi la saint valentin. Mathieu est resté au téléphone avec moi toute la nuit, presque aussi stressé que moi. Il est aussi resté avec moi pendant les 7h d'amphi, à stresser avec moi, même si pour le coup il était loin d'atteindre mon niveau de stress. Et il avait apporté du milka, du lait concentré sucré et des shocobons ;). 




Il était là après l'amphi, pour me dire à quel point il était heureux pour moi, et à quel point j'allais m'éclater à Tokyo. Il est resté avec moi quand je suis rentrée chez moi et que j'avais besoin de dormir. Il s'est allongé auprès de moi, m'a serrée dans ses bras et n'a pas bougé pendant que je m'endormais, l'esprit enfin en paix. Il est revenu ensuite pour m'emmener au restaurant. Je précise que c'était un restaurant japonais =D Ce n'était même pas fais exprès, on avait juste décidé d'aller dans notre restaurant préféré, et il se trouve que c'est un restaurant japonais. J'ai donc profité de ma saint valentin et fêté mon départ à Tokyo avec des sashimis, pour mon plus grand bonheur. Au moins, je suis rassurée sur ce point : je sais que j'adorerai la cuisine japonaise ! j'espère juste qu'elle ne sera pas trop différente de ce qu'on peut trouver en France, parce que le wasabi partout, les épices et tout ce qui pique, ce n'est pas mon truc ;)



On est restés longtemps au restaurant, à discuter. J'avais rapporté une sorte de chope de bière assez sympa, puisque quand elle est vide on croit qu'elle est pleine de bière, et aussi une boîte en forme de coeur remplie de M&M's, compo de couleurs faite par moi =D 



Enfin bref, il était là, il m'a offert une rose. Celle-ci est déjà en mauvais état (malgré mes soins, je n'ai pas la main verte on dirait...), mais mon Mathieu, lui, est toujours là. Et j'espère que les 14 heures qui nous sépareront l'an prochain ne changeront pas cela. J'ai peur, jour après jour, j'ai de plus en plus peur. Je suis sceptique, mais après tout, qui vivra verra.




Demain est un autre jour, je suis encore à Paris.


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